Lumen
Toute chose projette une ombre, même notre monde…
Toute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l’orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n’en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu’un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont : » Tu seras à l’abri tant que tu ne t’approcheras pas de Gallant. «
***
Olivia peut apercevoir les fantômes, du moins des parties d’êtres autrefois vivants. Un jour, elle a l’opportunité de vivre autre chose que la monotonie au sein des 4 murs de son école. Elle n’hésite pas, et c’est à ce moment qu’elle brave une forme d’interdit, elle s’approche de la Maison Gallant.
J’avoue que la couverture et le pitch de départ me faisaient de l’oeil, et que je me suis dit, pourquoi pas?
Cependant, Gallant laisse beaucoup d’indifférence une fois la lecture achevée. Ce n’est pas mauvais, ce n’est pas bon non plus, c’est quelconque en fait, interchangeable dans mes sensations avec d’autres romans lus ici et là au cours des années. Heureusement que je prends des notes en cours de lectures, car, les semaines s’étant écoulées, seul ce sentiment de lecture quelconque persiste.
Les personnages ne sont pas remarquables ni marquants, nous éprouvons de la sympathie et de l’empathie pour Olivia, tandis d’Edgar tout comme Hannah n’ont que des rôles de faire-valoir, impression renforcée à chaque interaction. Je n’évoque pas Matthew qui a un comportement de schizophrène passant du mépris à l’amoureux transi en un claquement de dent.
Les goules, et bien, n’en n’ont que le costume…. et sont aussi effrayantes qu’un taureau unijambiste.
Le récit souffre d’un manque d’équilibre, d’enchainements fluides, et certains éléments de l’histoire qui n’ont aucune explication (l’histoire du mur par exemple). Ainsi, l’aspect frisson du roman se trouve-t-il atténué, sans que la lecture soit déplaisante.
Néanmoins, la fin parvient à lier honnêtement l’ensemble mais sans réellement me convaincre. La lecture est plaisante essentiellement en raison de la présence d’Olivia à qui l’on s’attache.
Conclusion : Gallant se lit mais ne se retient pas.
Ce livre est pour vous si :
- vous aimez les personnages charismatiques
- vous recherchez une intrigue limpide
Je vous le déconseille si :
- vous n’aimez pas les goules
- Vous préférez les romans qui font réellement peur!!
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Gallant de Schwab

Un taureau unijambiste 😅
Tu m’as bien fait rire !
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cela m’est passé par la tête ainsi!…. Ravie de faire rire.
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J’dois bien dire que déjà, je ne suis pas beaucoup attirée par les publications de cette auteure, alors avec ton avis je vais passer mon tour sans regret particulier ! Merci d’y ajouter de l’humour, ça me fait ma soirée :p
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Décidément cette autrice n’est pas faite pour moi ! Le taureau c’était bien trouvé 😆
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« Gallant se lit mais ne se retient pas. » Dans ce cas, en ce qui me concerne, il ne se lit pas.
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J’ai adoré ta comparaison 🙂
Le côté vite lu, vite oublié ne me dérange pas donc je garde ce roman dans ma wish list, mais je note bien de ne rien en attendre de bien marquant.
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