The Penitent Damned – Django Wexler

The Penitent Damned de Django Wexler

The Shadow Campaign, tome 0.5 

La campagne des Ombres

Nouvelle en VO

Ce mois de mars consacre des articles aux romans de gunpowder fantasy – la thématique anniversaire. Deux critiques sont disponibles dans ce cadre avec Les Manteaux de gloire de Sebastien De Castell, un premier roman avec du potentiel ainsi que l’épique et remarquable Les Jardins de la Lune de Steven Erikson.

Je comptais vous proposer Les 1000 Noms de Django Wexler, premier tome de The Shadow Campaign. Une petite péripétie* en a décidé autrement, et du coup je me suis lancée dans la lecture de la nouvelle d’ouverture du cycle, The Penitent Damned. Elle constitue le tome 0.5 et possède l’avantage d’être gratuite…

Mais de quoi cela cause?

Un voleur de grand renom, âgé désormais, a pris sous son aile la jeune Alex, 17 ans et lui enseigne l’art du barbotage, du silence et de la discrétion. Ils décident d’accomplir un méfait réputé impossible : dérober un document au Duc Orlanko. Bien entendu, la tentative ne répond pas à leurs attentes.

En revanche, la nouvelle satisfait les nôtres.

Ce texte est l’occasion de se familiariser avec un personnage de premier plan dans la suite du cycle (si j’en lis les résumés et les critiques) : le Duc chef d’une police secrète, le Concordat, composée d’hommes dévoués aux talents multiples. Orlanko apparaît déjà comme un adversaire plein de ressources, sans scrupule et diablement intelligent.

Il s’est associé avec une institution politico-religieuse qui « contrôle »  les masses et chasse toute forme de magie, phénomène surnaturel qui semble avoir disparu de la surface de cet univers.

Cette petite aventure se déroule à Vordan zone contrôlée par l’Empire Khandar (la contrée du Duc), à l’orée d’un désert. Le cadre n’est pas évident à déterminer, je penserai à brûle point à des influences de la Renaissance, avec un environnement sec,  des canaux, des bâtiments hauts et colorés, mais cette première sensation ne repose que sur quelques éléments de description.

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Le point le plus séduisant réside dans la magie utilisée par Alex qui n’est pas sans rappeler la magie des métaux de Sanderson dans L’Empire Ultime. Notre jeune femme possède la capacité de manipuler une matière/énergie noire dont elle agence la forme, la structure et la solidité. Ainsi, elle peut aussi bien enfoncer une portion de mur, que jouer à spiderman en se balançant de filet noir en filet noir. Lors du vol, elle est tombe sur un os : un homme en gris doté des même capacités qu’elle qui se croyait unique. Il est le Penitent Damned, le pénitent maudit.

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En peu de pages, l’ambiance est brossée, les oppositions sérieuses, et une certaine forme de tyrannie s’affiche.  J’ai trouvé cela engageant sur cette soixantaine de pages et il me tarde de lire le premier roman. Belle entrée en matière.

Niveau anglais : se lit aisément, juste quelques termes à rechercher sur liseuse.

* PS : Pour ceux qui sont curieux au sujet de la petite péripétie. Je souhaitais lire le roman la semaine dernière, je l’ai cherché partout (numérique ou papier?), et puis je me suis rendu compte que j’ai oublié de l’acheter… Cela vous arrive-t-il ?

Autres critiques :

Le Culte d’Apophis

La Nouvelle :

100 pages dont 2 chapitres des 1000 Noms et cartes.

Nouvelle gratuite dispo ici.

10 réflexions sur “The Penitent Damned – Django Wexler

  1. Ah cool, tu as aimé, super ! Par contre, petite précision, c’est le tome 1 qui se déroule au Khandar, cette nouvelle se déroule au Vordan (même si c’est vrai que l’auteur ne s’attarde guère sur le contexte dans ce tome 0.5) 😉

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  2. Je te rassure, oui cette péripétie m’est déjà arrivée ! C’est ce qui peut se produire lorsque l’on ne sait plus où donner de la tête question tentations 😉
    Cette petite entrée en matière me semble bien sympathique, et je surveillerai ton avis sur la suite avec grand intérêt, merci 🙂

    Aimé par 1 personne

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