Cordélia Vorkosigan – Lois McMaster BUJOLD

De Lois McMaster Bujold
J’ai Lu – SF
Cordélia Naismith est une bétanne, capitaine d’une mission d’exploration scientifique sur une planète découverte depuis peu. Celle-ci tourne au désastre lorsque des barrayarans débarquent avec des intentions manifestement belliqueuses…
Prisonnière d’ Aral Vorkosigan, en proie à une mutinerie, ils vont devoir s’entraider pour survivre face à une flore et à une faune moins hospitalière qu’il n’y paraît. Et bien entendu, l’un et l’autre vont se plaire.Mais non, ce n’est pas un énième histoire d’amour!  Le récit est surout distillé à travers le regard de notre héroïne. Ce procédé nous permet de découvrir les deux civilisations par comparaison des us et coutumes propres à Bétan et Barrayar, leur patrie d’origine.

Les deux cultures  sont diamétralement opposées : l’une figure de proue de la liberté et de ses excès à la saveur « occidentale », l’autre hiérarchisée, féodale et renfermée avec une pointe de tradition russe… Cette confrontation n’est pas vraiment manichéenne, avec d’un côté des bons et de l’autre des gentils. En effet, l’auteur met bien ces différences de gris, et les qualités intrinsèques aux deux mondes. Il en ressort la description d’un univers riches, tumultueux et captivant.
J’ai décidé de commencer la Saga Vorkosigan par, non pas  par le premier roman écrit par Bujold, mais par le « début » de l’histoire. Je regrette une fois encore que le titre dévoile l’issue de l’aventure aux profanes.
Quant au récit lui-même,  il n’y a pas de rélle surprise dans le conetnu et la forme, il s’agit d’un space-opéra assez classique, un bel hommage à l’âge d’or de la SF. Mais, la qualité d’écriture, les multiples rebondissements, les personnages délicieux et un univers agréable en font un divertissement des plus agréable.
L’écriture est limpide, efficace et bourrée d’humour.
A LIRE!
Autres critiques :
Défi Lecture 206 : #55 – un prénom dans le titre
12295263_10153872122952369_9088107963143541444_n

5 réflexions sur “Cordélia Vorkosigan – Lois McMaster BUJOLD

Laisser un commentaire